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Vous souvenez-vous de Lacrimosa ? Ce groupe de génie, absolument unique et au chanteur à la voix si particulière… Et bien il est temps pour moi de vous présenter leur dernier né, à savoir Lichtgestalt ! Oui, il est vrai, je commets un péché car j’avais dit que je ne ferais pas d’autres albums de Lacrimosa… Mais après réflexion, pourquoi devrais-je vous en priver ? Car la musique Lacrimosienne respecte la devise de HeavyLaw : Où Mélodie rime avec Puissance… Et la musique de Tilo Wolff, c’est exactement cela ! Et plus ça va, plus ses albums sont orchestraux, imposants et « metal ». Et Lichtgestalt ne fait pas exception, bien au contraire ! Les compositions atteignent ici leur apogée en matière de puissance, d’émotions et de mélodies, et on se demande si Tilo réussira à faire mieux par la suite… Mais je n’en doute pas tellement cet homme est génial ! Une fois encore, Lacrimosa nous propose des morceaux plutôt longs (pas un seul en dessous de 5 minutes 30), très variés, d’une extrême richesse et toujours emprunts de l’identité Wolffienne. Mais je dirais quand même que, comparé aux albums précédents et en particulier par rapport à Stille dont je vous avais parlé, cette fois les instruments sont plus entremêlés, mélangés les uns aux autres. Ainsi, guitares électriques et batterie côtoient piano et violons, comme on peut le voir nettement dans Lichtgestalt, le titre éponyme. Ce mélange donne une autre dimension et enrichit la musique, car cette cohabitation ne survient plus seulement durant les refrains, elle est présente bien plus tôt et même lorsque Tilo chante. Et des morceaux tels que Kelch der Liebe, qui a un dynamisme absolument incroyable et un rythme qui vous entraîne et contre lequel on ne peut lutter, (d’ailleurs écoutez simplement l’intro avec ses timbales et ses violons et vous serez complètement emballés !) ou le Tout-Puissant Letzte Ausfahrt: Leben, très cadencé mais dans lequel Tilo teinte sa voix et la rend particulièrement poignante, montrent ô combien Lacrimosa a su évoluer, développer son potentiel et à quel point il maîtrise tous les genres, que ce soit la ballade (j’enchaînerai sur Nachtschatten tout de suite après) ou les morceaux plus rapides comme ceux que je vous citais précédemment. Qui dit Lacrimosa dit émotions… Et là, on peut dire que Tilo s’est déchiré pour nous offrir de sublimes chansons qui suscitent des larmes et vous font ressentir un truc tout drôle au niveau du cœur… Et cela faisait bien longtemps que pareille émotion n’avait été… Depuis Darkness, la ballade au piano spécifique au live de Lacrimosa (mais ceci mes enfants, c’est une autre histoire)… Donc revenons à Lichtgestalt et à ses ballades. De ce point de vue, l’album est plutôt riche car il n’en compte pas moins de quatre, soit la moitié de l’album (sans compter la bonus track qui est en fait une reprise au piano de The Party is Over, qui fait elle-même partie des quatre avec Nachtschatten, Hohelied Der Liebe et My Last Goodbye). Bon je vais pas vous faire le détail de chaque ballade, une à une, car je n’aime pas faire cela… Mais Nachtschatten...je ne peux passer outre cette magnifique chanson... Ce n’est pas que les trois autres soient moins biens, non, bien sûr que non, mais…celle-ci a quelque chose de spécial, elle dégage une intensité et une émotion tout à fait particulières… La voix unique de Tilo sur fonds de violons et violoncelles, les modulations au niveau vocal et instrumental…Tout est magnifique… A vrai dire, je comptais vous en parler afin de vous montrer toute la beauté du morceau, mais je me rends compte que c’est impossible…Car c’est indescriptible et trouver des mots qui correspondraient, qui retranscriraient cette magnificence, c’est tout simplement impossible… Donc excusez-moi… Bon, je me ressaisis ! Le fait que la moitié de l’album soit composé de ballades peut vous rebuter et peut-être même penserez-vous, « Argh, ça doit être ennuyeux à mourir »… Mais que les choses soient bien claires ! Premièrement, ce n’est ennuyeux à aucun moment, compris ??!! Et deuxièmement, je dis ballade car ce sont des morceaux plutôt lents…Mais on ne peut les comparer à aucune autre ballade existant dans le domaine du metal… Les ballades Lacrimosiennes se rapprochent plus de symphonies de musique classique ou de requiems que de ballades metalleuses… De plus, elles sont entrecoupées par les morceaux plus speeds tels que Lichtgestalt ou Letzte Ausfahrt: Leben, ce qui permet une certaine variété et d’ainsi éviter de se laisser submerger par les émotions plutôt mélancoliques qui se dégagent des ballades Lacrimosiennes.  Que vous dire de plus ? Que cet album est encore une fois le reflet du génie de Tilo Wolff et que, malgré l’absence de chansons réservées à Anne qui reste à seconder Tilo, il mérite largement la note attribuée… Alors, comme d’habitude, je vous souhaite une excellente écoute…^^  ~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 13 novembre 2005
Whysy

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