Formé dans les années 70 par le guitariste Mark Reale, Riot est le groupe maudit par excellence. Malgré de très bons et nombreux albums et moults concerts, Riot n'a jamais vraiment connu un succés fracassant hormis au début des années 80 et bien entendu au Japon où le groupe est encore adulé. Le premier album nommé Rock City sort en 1977 en plein punk rapidement suivi en 1979 par l'album Narita. Riot nous propose un hard rock classieux inspiré par l'europe et par des groupes comme Thin Lizzy dont le guitariste est un très grand fan. S'ensuivront 4 albums entre 1981 et 1984 puis le groupe, faute de succés se sépare.  Mark Reale s'en ira fonder Narita puis reformera Riot en 1988 avec l'album Thundersteel qui verra le groupe s'orienter vers un speed metal très influencé par la jeune (pour l'époque) vague européenne avec des groupes comme Helloween, Risk ou Scanner. Rebelote en 1990 avec The Privilege of Power puis le groupe à partir de l'album Nightbreaker sorti en 1993 retourne à ses racines et va nous délivrer une multitude d'albums mélangeant allégrement le speed au heavy et, dans une moindre mesure à la musique celtique. Enregistré en 1992 mais seulement  édité en 1999, cet alubm live forcément enregistré au Japon fait presque figure de pirate tant par la présentation (livret réduit, pochette pas térible...) que par le son qui manque de puissance. Malgré la présence de très bons morceaux comme Rock City ou Narita, cet album ne m'inspire qu'un profond ennui et même parfois de l'agacement lorsque le chanteur Tony Moore va fleurter avec les aïgus pour un résultat pas vraiment probant. Quel dommage pour le groupe que les deux précedents chanteurs soient morts (quand je parlais de groupe maudit...) car ce chanteur là ne vaut pas un Kopeck. Un album à éviter.