Formé en 1990, c'est en 1994 qu'In Flames parvient à sortir son 1e album, avec à l'époque Mickeal Stanne en tant que chanteur. Ce Lunar Strain n'a pas été le tremplin éspéré par le groupe qui a du attendre un remaniement de line up et un second album pour vraiment être reconnu. En effet, le reel album source des enflammés est, et restera, The Jester Race.
On est donc en droit de se demander pourquoi? Hé bien une seule écoute suffit amplement pour se rendre compte des lacunes de l'album. Un album qui ne fait vraiment pas le poid face à son successseur.

"Malheur ! Donner son avis dans l'introduction!! Quelle faute de style !"

Peut être bien, mais je désirais mettre les choses au clair dès le départ, car ce n'est pas la peine d'alimenter un suspens inutil. Ce Lunar Strain est très moyen. Tout simplement parceque la magie in flames n'opère pas. Les riffs de guitares sont loin d'être inoubliables, la batterie est très basique, et le chant de Mr Stanne encore pire que celui de The Gallery (Dark Tranquillity pour ceux qui ne connaitraient pas). C'est à dire un chant très banal et pas de réelles émotions à partager.
De plus les compositions ne sont pas exceptionelles, entre un Behind Space qui sera repris sur Colony, un Starforsaken sympathique mais sans plus, et un Everlast Part. II avec vocaux féminins, il n'y a rien de bien folichon à se mettre sous la dent. Le rythme étant dans l'ensemble peu rapide, l'ennui pourrait pointer le bout de son nez... Néanmois le son et la production sont plutot bons pour l'époque.

Nous tenons ici un album sans reel utilité tant la suite se révêle être meilleur (du moins jusqu'à Clayman, ce qui suit n'étant plus très jouissif). Envi de connaitre les tous débuts de votre groupe suédois préféré? Essayez ce Lunar Strain à vos risques et périls... Pour les autres, un petit jester race est assurement plus recommandable.

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