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Loup y es-tu ? WOUUUUHH WOOUUUHH ! Le petit chaperon rouge vous le dira : Quand on entend le loup hurler, c’est qu’il est déjà trop tard. Et nos cinq lascars de POWERWOLF l’ont bien compris, en le faisant hurler dès l’intro. Le temps pour vous de crier au loup, et voilà déjà vos petites noreilles happées par l’organe dévastateur d’Attila (!) et l’instrumentation canine des quatre autres sbires, qui, à en croire la photo du dos de la pochette, ne peuvent être que le fruit des amours forcément abominables d’Alice COOPER et de Nosferatiti ( la madame de Nosferatu). C’est sûr, il ne faudra pas attendre longtemps avant que les chasseurs de loups, catégorie grincheux, n’empruntent la –longue-route pavée des –évidentes-sources d’inspiration du quintet, depuis ACCEPT jusqu’à GRAVE DIGGER, et je vous laisserai remplir l’intervalle… Mais l’important n’est-il pas que ces loups ont bel appétit, en mettant tout leur cœur et leurs tripes dans un genre ô combien galvaudé, mais qu’ils vénèrent à l’évidence. Et ils le prouvent dans des compos qui n’ont rien de ridicule, parole de sc-loup-t !, parfaitement servies par une production sans faille et des musicos qui assurent comme de vrais chefs de meute en balançant la sauce en parfaite conformité avec leurs obligations syndicales et professionnelles. POWERWOLF s’amuse à construire des morceaux où breaks et changements de rythme donnent une belle diversité à l’ensemble. Les parties chorales, nombreuses, dynamisent, théâtralisent, refrainisent, c’est selon…L’organe vocal d’Attila DORN est à l’image du métal de POWERWOLF. S’il n’y a rien qui le distingue au point de le hisser tout au sommet de la mêlée, son éclectisme et sa capacité à assurer sans complexe sur toute forme de partition heavy l’emportent sur le manque de vraie originalité. Que ce soit le heavy rock remuant de SATURDAY SATAN, le speed de VAMPIRES DON’T DIE, le « à la manière de » Chris BOLTENDAHL sur LUPUS DEI ou d’un –apprenti-ténor sur WHEN THE MOON SHINES RED , l’ingrédient mélodique est ici choyé aux petits oignons, les refrains sont légion et peuvent être facilement repris en chœur – oui, vas-y, mon p’tit loup, lâche-toi !-. Tour à tour tonitruant ou donnant la part belle à des ambiances peaufinées, chaque note de ce cd nous éloigne toujours davantage d’un insupportable bourrinage et se déguste au final comme un bon petit nanar entre deux classiques du maître HITCHCOCK. Un louvetier plus teigneux que les autres, la lippe narquoise, me souffle que cet album n’est en définitive qu’une suite de covers. Le fol ! Ainsi occupé à déblatérer, il ne vit point le loup aux yeux de braise rampant sur ses arrières. Et un claquement de mâchoire plus tard, le lupus lui avait promptement occis le séant. Quand je vous le disais… Rien ne sert de crier au loup. PapaDuck

0 Comments 23 avril 2007
Whysy

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