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Bienvenue chez Recall, la société qui peut transformer vos rêves en souvenirs réels... «Tell us your fantasy, we’ll make it real».

Voilà la promesse de ce nouvel album d’Eclectika : vous faire voyager, et la référence cinématographique n’est pas anodine, mais nous y reviendrons.

Cependant, pas de Douglas Quaid ici, mais un Sébastien REGNIER qui continue son aventure musicale année après année, contre vents et marrées. Grand amateur de musiques de films, de musiques extrêmes et de metal en général, c’est bien sa vision propre (et assez unique) qu’il nous propose depuis maintenant 3 albums. Et cette recette, éclectique au possible (oui, elle est facile, mais le nom est tellement représentatif de l’âme même du groupe) progresse réellement depuis 2005, pour atteindre ici ce que Sébastien a clairement réalisé de mieux, ou simplement de plus abouti et accessible.

Et pourtant, la «formule» reste la même : un metal agressif, mais toujours mélodique, proposant un duo chant crié / voix féminine, tellement utilisé depuis le milieu des 90’s, le tout enrobé de plages instrumentales absolument magnifiques, qui vous plongent dans une ambiance onirique tellement confortable qu’il est difficile d'arrêter le disque avant la fin du (très long) morceau final, « Aokigahara». Et ce sont justement ces moments instrumentaux qui rappellent réellement les OST de films de genre les plus connues, proposant alors une réelle identité à cette oeuvre.

Pour le reste, la chanteuse a changé depuis l’album précédent, mais Noémie SIRANDRE renforce d’autant plus le parallèle évident avec la crème du metal atmosphérique de la grande époque (les premiers TRISTANIA et THE SINS OF THY BELOVED en tête...). le morceau «Room Nineteen»  en étant le meilleur exemple : riff bien trouvé, refrain hyper accrocheur et break ambiancé vraiment bien trouvé. Et l’album varie les ambiances avec le très «Mandylionnien» «Lure Of Ephemeral Beauty» (qui vous accrochera à la première écoute) et l’épique «Cyclic Anagnorisis».

Alors, bien entendu, et comme sur ses précédents albums, l’ambition d’Eclectika appelle forcément à quelques pré-requis pour apprécier l’oeuvre à sa juste valeur : il faut en effet rester assez ouvert d’esprit, le grand écart entre passages lents (et quasi mystiques) et metal parfois extrême étant fréquent. De plus, il faut comprendre que la production, loin d’être parfaite vis à vis des standards actuels pourra à priori en refroidir certains, même si cette dernière fait sens vis à vis de la démarche de son auteur (l’interview de Sébastien, en ligne sur le site, vous en apprendra bien plus).

Cependant, et pour conclure, Recall vous le confirmera : aucun rêve n’est parfait, mais la promesse est bien là et les voyageurs aventureux ne seront pas déçus...

0 Comments 27 février 2013
Whysy

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