Chers amis et amises lecteurs, je vais me lancer dans la tâche difficile de faire une chronique interactive, pour cela, il te suffit juste de lancer le MP3 en extrait et de te détendre, de laisser la musique de Theocracy envahir tes tripes et de lire ces quelques lignes de chroniques.  Moi, père de l'Eglise évangéliste du Saint-Rédempteur, je crois en Lui, et comme Lui c'est Moi je crois en Moi, Alelujah! Nous sommes réunis en ce saint jour qu'est le Dimanche pour écouter la nouvelle oeuvre réalisée par le groupe Theocracy. Si je devais créer une nouvelle religion, ainsi qu'un nouveau calendrier, je rajouterais un 8ème Jour à la semaine , un jour où il serait obligatoire de venir prêcher sa bonne parole au pied de l'autel Matt Smith. Car mine de rien, même si ses goûts religieux restent discutables, il a pondu, à lui tout seul, un premier album, il y a 5 ans, qui m'a littéralement scotché tel un post-it de Demis Roussos. Il aura fallu attendre 5 ans pour voir enfin débarquer Mirror of Souls, le 8e péché capital.... Pour ce nouvel album, Matt s'est entouré de deux nouvelles personnes, histoire de ne pas être seul à récolter les lauriers de cette nouvelle oeuvre metallique...car mes chers compatriotes, nous tenons ici, l'album power-sympho de l'année. Matt Smith met les bouchées doubles en proposant plus d'une heure de musique avec en prime un titre de 22mn, qui vient clore un nouveau recueil de poèmes pour les oreilles. Du power sympho comme on l'aime, aux refrains dévastateurs, aux rythmes déchainés, aux orchestrations à t'en hérisser le poil.  Si on prend les 7 premiers titres, pas un seul morceau à jeter, et croyez-moi quand je vous dis que ce que vous écoutez actuellement, n'est qu'une infime partie de ce que Matt vous offre sur un plateau de Phosphure d'Indium (oui c'est bien plus cher que l'or). Ici on ne cherche pas l'inspiration, le monde qui t'est créé tout autour de cet album suffit à comprendre que Mirror of Souls est un album unique. Quand des hymnes comme On Eagles Wings, Absolution Day, The Writting Sand, résonnent, il ne fait aucun doute qu'à la fin de l'album, vous serez tenté d'une seule chose, à tel point d'en être obsédé; appuyer sur play pour relancer l'album. Matt produit toujours merveilleusement bien, chante sans même irriter le poil du tympan (son timbre me fait d'ailleurs penser à Alessandro Conti de Trick or Treat). Les compos sont variées, on alterne entre titres speed, titres beaucoup plus heavy, titres mid-tempo. Il est difficile d'associer un titre à un autre tellement ils sont différents.  Mais vous vous dites, POURQUOI DIANTRES, T'OBSTINES-TU A NOUS DIRE QUE C'EST L'ALBUM DE L'ANNEE ET TU NE LUI METS QUE 8... Haaa l'album aurait pu facilement avoir le 9 à tout casser, mais voilà...et c'est là que le bât blesse, car il s'agit tout de même du tiers de l'album. Le titre éponyme de l'album est celui qui dure près de 22mn et on ne peut pas dire que ça soit les meilleures 22mn de l'album, à vrai dire, on peut dire que Matt a enlevé tout ce qu'il y avait de mauvais sur les autres titres pour les mettre sur un seul et même morceau...je le dis haut et fort, mais ce titre vient casser le rythme produit par les sept premiers titres.  Tout d'abord, le titre met vraiment du temps à se lancer, pour finalement finir sur un patchwork de morceaux de titres qui sont complètement décousus l'un par rapport à l'autre. Il y a quelques moments sympa par ci et par là qui viennent nous enlever de cette monotonie affolante. D'une manière générale, ce n'est pas un mauvais titre, mais à comparer au reste de l'album, c'est sûrement le titre le moins inspiré. Fort dommage, car en plus de faire perdre un bon point à l'album, il s'agit d'un titre qui fait tout de même 22mn, soit exactement le tier de l'album. Et ça réduit le nombre de titres à 7... ce qui fait un peu léger pour un album.  CEPENDANT! Si tout comme moi, tu as eu frisson sur frisson en écoutant le titre que je te fais partager, alors, il ne te reste qu'une seule chose à faire.... NAN REVIENS, NE CHANGE PAS DE RELIGION! Achète juste le CD et passe-le en boucle chez toi! Assurément, l'album power sympho de cette fin d'année! Duck