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En voilà un bien bel OVNI. A la vue de leur accoutrement et de cette pochette vraiment hideuse, on aurait pu croire que Bloodbound aurait été une nouvelle formation suédoise d'Anal Blind Destructor Metal, mais en vain si on regarde de plus près le line up on ne pourrait croire à cette éventualité. Si certains préféreront comparer Bloodbound à Iron Maiden, moi je les comparerais plutôt à Helloween, car on y retrouve cette fraicheur des mélodies et cet esprit joyeux qui faisaient, dans le temps, l'identité du groupe. Bloodbound nous offre un power speed mélodique de grande qualité, varié, mais ô combien non original, à croire que l'on sorte un tel album pour se faire des "gosses" (expression du pays des caribous) en or. Néanmoins, étant true heavy speed à choeurs néo symphonico-progressivo-clochetto-castro métalleux dans l'âme, je dois bien avouer que je n'ai pas arrêté de bouger la tête et réecouter cet album est toujours un grand plaisir. Surtout que certains titres sont forgés pour être des hymnes de notre génération. For The King, Metal Monster aux refrains emplis de choeurs, qui je pense n'en laissera pas beaucoup indifférents. Comment ne pas lever le poing haut et fort sur le titre Midnight Sun, c'est ce genre de morceau que tu fais écouter aux néophytes du métal pour les faire plonger, tête la première, dans le heavy power sympho, succès garanti! Le chanteur y est pour beaucoup je crois, car avouons-le, Urban Breed est un putain de bon chanteur, en fait c'est simple tu fais le mix de Chitral 'Chity' Somapala, de Andi Derris, de Mickael Kiske, Mathias Blad, Jorn Lande, Thomas Laasch et tu obtiens l'ex-chanteur de Tad Morose. Bref, Bloodbound nous concocte un panel de titres puissants et mélodiques jusqu'à en plagier sans aucun scrupule Eagles Fly Free des citrouilles sur Fallen From Grace. C'en est hallucinant. Malgré cette faute de mauvais goût (qui lui fera perdre, tout de même, un bon demi-point), le groupe a réussi à plagier intelligemment tout ce qui se faisait de bon dans le domaine, je dis bien "intelligemment" car même si on pense reconnaître l'influence de certaines groupes, quelques secondes après on pense écouter un autre titre. La production, parfaite, le son est clair, le chant de Urban Breed est très bien mis en avant et on ne peut que l'apprécier. Au final le résultat est plutôt efficace...pour un premier album. Le but évident de Nosferatu est de se faire connaître. Je ne pense pas que le second album sera de cette veine, du moins je l'espère, car au bout d'un moment il va peut être falloir varier, mais bon j'ai confiance en eux. Un très bon album que je conseille à tous. Duck.

0 Comments 19 avril 2006
Whysy

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