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Stephan Elmgren, ça vous dit quelque chose ? Oui, c’est bien l’homme qui fut guitariste de Hammerfall depuis la genèse du marteau tombant jusqu’à son chapitre V. Et bien notre homme fait partie de ce nouveau projet qu’est Full Force. Remarquez, je vous parle de Stephan Elmgren, mais j’aurais pu vous parler des autres musiciens : Mike Andersson (Cloudscape, Silent Memorial, ex Planet Alliance) au chant, Carl-Johan Grimmark (Narnia) à la seconde guitare, Anders Johansson (Hammerfall) à la batterie, et Tommy Larsson (Heed) à la basse. Si j’ai préféré vous parler de Stephan Elmgren, c’est que, nonobstant mon admiration pour le bonhomme, j’étais persuadé que s’il avait quitté Hammerfall, c’était pour emprunter des voies musicales complètement différentes. Et bien pas vraiment en fait. Même pour le nom, Stephan ne sera pas dépaysé puisqu’on reste très proche de son précédent Side Project qu’il avait alors nommé Fullstrike. Tout cela pour vous dire que le programme de cet opus intitulé One est tout sauf une surprise : Fullforce donne dans le Metal mélodique à souhait.

Mélodique est définitivement le maître mot de cet opus, au point que certains titres sont de véritables hits en la matière : Rain et Heart and Soul font leur petit effet dès les premières écoutes et rappellent les mélodies incroyablement jouissives d’un Bob Catley. Il faut dire que Fullforce dégage une sorte de karma « Hard Rock mélodique Américain » très palpable, qui s’ajoute à pas mal d’autres influences. C’est clair que la mémoire inconsciente de chacun va forcément travailler à l’écoute de One, car beaucoup de riffs, de lignes mélodiques, de passages, d’ambiances, de petites choses à peine perceptibles révèlent des influences empruntées volontairement ou non. Pour ma part, ce sont, outre Bob Catley, des parfums de Heel, Jorn, Pink Cream 69, DGM, Mike Vescera, Nocturnal Rites, Hammerfall (l’intro de Suffering In Silence !) qui ont jailli. À ce petit jeu dangereux, Fullforce s’en sort avec les honneurs, car on ne peut crier au plagiat tant ces influences, ou plutôt clins d’œil, sont savamment distillées et brassées avec une intelligence de maître, un peu comme une bonne bière en fait.

Notre chanteur Mike Andersson n’est pas le chanteur du siècle, mais malgré un timbre « tout-venant » il rend une copie très propre. Que vous dire de plus si ce n’est que voici un disque sympathique, de Power / Hard Rock très mélodique, et qui possède la qualité de contenir des titres très différents les uns des autres, même si c’est aux dépends d’une vraie personnalité.
[right]Chris[/right]

0 Comments 07 août 2011
Whysy

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