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Powerplay est le 9 ème album studio de la formation de Hard Rock suisse Shakra qui est sorti le 11 janvier 2013. Pas de changement de line-up à l’horizon par rapport au précédent et c’est donc deux ans après leur précédente livraison qui vont se lancer à l’assaut des charts. C’est parti pour une chronique sans a priori vu que c’est le premier album du groupe que j’écoute.

Forcément avec un groupe que l’on ne connait pas, on lancera la première piste avec une certaines appréhension... qui s’est vite envolé dès que Life is Now s’est lancé. Un intro qui monte classiquement en puissance et qui pose un rythme à la fois simple et entraînant pour continuer sur une piste catchy où l’on aura du mal à ne pas se laisser aller à scander un petit Life is Now sur le refrain (en tout cas je peux pas m’en empecher).

S’il y a un mot qui pouvait résumer l’album, ce serait Énergique. Car ce que le groupe essaye de faire et réussi bien c’est de nous faire bouger et écrire une chronique à la limite du headbanging c’est dur. Les pistes balancent bien et ce n’est pas un petit Save You from Yourself qui me fera mentir. Piste parmi les fers de lance de l’album, elle propose une ligne de batterie simple mais efficace, un rythme de chant entraînant sur les refrains et puis surtout le chanteur lance un petit “guitar” pour lancer le solo de gratte, qui manque un petit peu d’impact mais qui reste sympathique,et ça c’est la classe. Il lui manque peut-être juste un refrain un peu plus accessible à l’auditeur et ça aurait été une tuerie Hard-Rockesque.

J’ai jeté rapidement une oreille sur le précédent album pour mieux me rendre compte de la prestation de John Prakesh et j’ai pu clairement constater que le monsieur s’était affirmé, était monté en puissance et qu’il a l’air d’avoir un poil plus la gniack ici. Néamoins la différence fondamentale n’est pas ici, le mixage de la voix lui donne plus d’ampleur que précedemment ce qui permet au chanteur de prendre un peu plus de place, parfois un peu trop, et de nous faire profiter de sa belle voix. Car il a une assez belle voix et ça n’a pas changé par rapport à Back on Track (on en profite juste mieux). Pour les instruments, je reprendrai un des éléments de la chronique de l’album précédent pour faire remarquer que la basse reste en second plan sur la plupart des pistes ici aussi.

La galette embarque deux ballades. On trouve d’abord Wonderful Life en 4ème position qui donnera aussi naissance à un clip. Mr Prakesh pose sa voix en y incorporant une certaine mélancolie et réussit plutôt bien l’exercice tant qu’à faire ce peu. La seconde cloture l’album et l’on se demanderait presque si comme le titre de la chanson, si il n’était pas Too Good to be True, en terminant le tout avec une petite pointe d’émotion.

Certes certains pesteront sans doute contre le manque de prise de risque du groupe, l’album est assez “classique” mais il permet tout de même au groupe de déployer une variété de sons suffisamment conséquente pour que les pistes ne se ressemblent pas (trop).

La Suisse, petite veinarde, a droit à une piste supplémentaire sur cette galette, I’ve got to Hold On. Sur la numérotation c’est la piste 9, donc pour résumé la piste bonus est en plein milieu de l’album.

Cet album est vraiment une agréable écoute. Si vous cherchez un album de Hard Rock sympatoche, de qualité et efficace, ce Powerplay est le parfait CD pour occuper votre temps d’écoute inutilisé.

Et hop, le clip de Wonderful Life, un tout petit peu WTF mais plutôt bien réalisé. Sans compter le clip de Save you from Yourself qui est passé dans les news du site.




Line-up Album :
John Prakesh – Chant
Thom Blunier – Guitare
Thomas Muster – Guitare
Dominik Pfister – Basse
Roger Tanner – Batterie

0 Comments 27 février 2013
Whysy

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