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Bienvenue dans un monde où le Heavy est roi et où les groupes de Métal sont aussi nombreux que des Schtroumpfs autour de la Schtroumpfette (la pauvre ;)) .
C'est donc une  d'Italie  que Burning Black est originaire, pays d'où nous parvient chaque semaine un nombre impressionnant de nouveautés.

C’est donc au tour de Burning Black de venir égayer nos longues soirées d’été avec son Heavy très influencé par les années 80 comme de plus en plus de groupes d’ailleurs.
Ça commence donc  sur les chapeaux de roue avec un Hell is Now au refrain guerrier bien accrocheur qui fera fuir  les allergiques aux  clichés tant cet album  respire le Métal pas frais qui trop longtemps végétait dans la cave entre  un camembert coulant et un jambon moisi. Cela ne signifie en aucun cas que cet album est mauvais, c’est juste qu’il ressemble à des centaines d’autres et que l’originalité ne fait pas du tout partie des qualités de cet album.

Entre les riffs empruntés à Maiden, un chant assez approximatif et une production qui étouffe le son des guitares on a affaire ici à un cas assez répandu dans le monde de la musique : le manque de professionnalisme qui pousse des groupes pas encore prêts  a enregistrer un album moyen plutôt que de travailler pour obtenir un meilleur résultat. Et que dire des maisons de disques qui inondent les bacs avec de telles œuvres !!!!

C’est vrai que cette critique est assez dure mais j’ai beau écouter encore et encore ce Prisoners of Steel rien  n’y fait, je n’arrive pas à accrocher à cet album alors que je suis en face de mon style de prédilection.
Et pourtant les guitares savent se montrer persuasives comme sur Smell the Fire, Fight to Dream ou le bien nommé Heavy Métal, le batteur assure son travail avec brio, quant au bassiste je dois être sourd car je ne l’ai pas du tout entendu.

Et que dire de Max le chanteur si ce n’est qu’il ne chante pas aussi mal  que Steve Sylvester du groupe italienDeath SS (auto proclamé créateur du Horror Métal) ce qui n’est  pas bien difficile mais qu’il a encore un énorme travail à faire sur la diction. Malgré un timbre de voix puissant qui sait aussi taquiner les aigus par moment, tous ses effort sont gâchés  par cette fameuse diction qui plombe des compositions au  demeurant forts honnêtes (le morceau éponyme pour n’en citer qu’un).
En conclusion ce n’est pas encore aujourd’hui que Burning Black risque de marquer les esprits avec un album d’une qualité aussi quelconque. Peut-être avec le prochain alors…

0 Comments 25 mai 2008
Whysy

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