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Si la vague progressive a déferlé sur la France, elle commence à titiller les rivages d’un bastion du power comme la Finlande. En effet, Wingdom nous vient du pays du père noël qui si vous le savez pas encore n’est qu’un vieux viking ayant tenté de lancer la mode du blanc et rouge. C’est pourquoi les finlandais l’ont reclu au fin fond de leur pays pour pas qu’il perturbe la population. Mais le bougre a fait des émules et on les verra comme chaque année envahir les supermarchés.
Concernant Wingdom, il s’agit d’un groupe de Power Prog. Rahhh… J’aime pas du tout cette appellation mais là elle me semble pertinente vous verrez pourquoi plus bas. Tout d’abord je dois vous dire que sur ce petit album on retrouve quand même Mikko Harkin aux claviers (ex-Sonata Arctica, et actuel Kotipelto) et Alessandro Lotta (Ex-Rhapsody) à la basse.

Le célèbre glacier en a semble-t-il eu marre de fabriquer des esquimaux à la finlandaise. C’est pourquoi tout ce beau monde s’est dit, bon il faut faire quelque chose de différent de d’habitude, tiens on va faire du progressif.
Ne prenez pas tout de suite la fuite, car il faut relativiser ma caricature car si j’ai parlé supra de power prog il y a bien une raison. On retrouve en effet une dimension progressive avec des claviers aux sons un peu futuristes et des rythmiques saccadées bien progressives mais pas de changement de rythme affolant ou autres extravagances auxquelles vous auriez été en droit de vous attendre. Mais à tout cela il faut rajouter le chant de Sami Asp qui, il faut bien le dire, sonne bien finlandais et bien power, on pensera parfois même un peu à du Timo Kotipelto bien que sa voix ne tire pas autant dans les aigus. Sami (scoobidoo bidooo… désolé j’y pense depuis tout à l’heure) possède un timbre plutôt agréable et tient solidement sa place de frontman dans l’ensemble musical qui s’appuie sur une production efficace. On remercie au passage le brave Timo qui a donné un coup de pouce au groupe pour se lancer.

L’album nous réserve dans l’ensemble de bonnes surprises, notamment le premier morceau Time qui possède une rupture entre couplets pêchus, refrain posé et atmosphérique donnant ainsi du corps et du rythme au morceau qui repartira de plus belle. Where Do We Go nous rappellera également sur la fin des morceaux de Sonata Arctica à l’époque où Mikko était encore dans le groupe.
On retrouve également l’introduction d’une sorte de voix black sur A Sigh Of Despair qui confère une certaine hargne au refrain. Le morceau est constitué intelligemment puisqu’il consiste en une montée en puissance jusqu’au refrain.

Mais au final le disque ne s’imposera pas, et restera au rang des albums sympathiques et bien fait mais manquant d’originalité pour distancer le peloton et rejoindre les sorties marquantes de 2006.

Dreamer

0 Comments 26 novembre 2006
Whysy

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