Après le retour inespéré de Accept en septembre de cette année, Udo Dirkschneider nous revient lui aussi avec un nouvel album, son 13ème album et le bonhomme lui aussi a des choses à dire dans la musique, avec son lot de riff tonitruants.  En effet, l'album commence en grande pompe avec un Rev-Raptor couillu à souhait qui nous claque dans les oreilles ! Ici, aucune surprise, U.D.O. fait du U.D.O. Le tout de l'album est bien ficelé avec une prod' somme toute assez correcte sans pour autant être fantastique. Elle fait son boulot là où il faut et ça s'arrête là, tous les instruments sont entendus quand il faut. Concernant la musique, pas de grosses surprises, comme je le disais plus tôt, U.D.O. fait ce qu'il sait faire depuis 24 ans, à savoir du heavy métal burné, avec sa batterie martiale bien allemande comme on l'aimait dans Accept à ses débuts. Il y a quand même quelques surprises dans l'album, comme la ballade I Give As Good As I Get avec son clip sobre, Underworld avec son début aux allures de Doom des années 80. Cependant, j'ai beau dire que le groupe propose ce qu'il a toujours proposé, les pistes ne sont nullement similaires, à l'image par exemple d'un Motor-borg speed contrastant avec les deux morceaux sus-mentionnés Les riffs sont acérés comme une hache teutonne et nous cisaillent les oreilles de la plus agréable façon, et on en redemande en plus ! (ce qu'on est maso!)  La voix de sieur Udo, quant à elle, reste celle qu'elle est, celle qu'on aimait dans Accept et qu'on aime toujours autant dans son groupe. Une voix rauque, grailleuse, parfaitement heavy métal dans l'esprit et dans le son mais encore ici, aucune grosse surprise. Ce n'est cependant pas une mauvaise chose, il faut le dire. Le groupe et son chanteur font le bonhomme de chemin, sans s'occuper d'un quelconque besoin ou d'une quelconque envie de changer une formule qui gagne et c'est aussi bien ainsi ! On pourrait se plaindre que U.D.O. ne prend pas de risque en ressortant un énième album de heavy mais non, en tout cas, je ne vais surement pas me plaindre. Au niveau des paroles, U.D.O cède à sa marotte et parle de robots (Rev-Raptor et Motor-Borg) de gangs (Leatherhead) et d'autres sujets plus ou moins semblables.  Encore une fois, aucune surprise mais, de mon côté, j'en attendais aucune, je voulais du U.D.O. et, dans sa magnanimité légendaire, le groupe m'a donné ce que j'avais espéré : du bon gros heavy qui tache, qui fait siffler les oreilles et bouger les têtes à l'unisson.