Piet Sielck est sûrement l'un des hommes les plus actifs du moment dans la scène heavy true speed metal. Quand on achète une production Piet on sait ce que l'on achète: guitares bien grasses, batterie surboostée et refrain haut perché.
Alors si en plus on sait que l'on va acheter du Paragon, laissez moi vous dire que ce que vous allez acheter va exactement être du Paragon.
Paragon fait toujours du heavy power influencé années 80. L'album est de la même graine que ces prédécesseurs alors ne vous attendez pas à d'explosantes révolutions.
Pourtant, je n'étais franchement pas fan de Dark Legacy et Law of the Blade mais je dois dire que celui là, pourtant très ressemblant, me semble quand même plus différent.  Il y a un poil de plus de mélodie. Mais le principal défaut persiste: TROP LINEAIRE. Les morceaux se ressemblent beaucoup trop et l'originalité se fait rare.
Andreas Babuschkin au chant, s'approche de plus en plus d'un Piet Sielck et a même le culot de prendre le rôle de Eric Adams sur le titre Gods Made Heavy Metal, mais je dois avouer qu'il s'y prend plutôt bien.
Il est évident qu'avec ce troisième album, le groupe la joue sécurité et propose un album fidèle aux précédents opus.
Quoiqu'il en soit, il est clair que cet album a gagné en maturité, les mélodies sont un peu plus recherchées et techniquement, on la joue moins brutal.
Bon au final, et même si la linéarité persiste, ce Revenge s'avère être une agréable surprise et je le conseille aux fans de bon power metal teutonique. Duck