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Timo Kotipelto… Ce nom inspire pour beaucoup l’un des chanteurs fondateurs du métal finlandais. Après les nombreuses péripéties que Stratovarius a traversées et après deux opus, que peut bien nous offrir de nouveau ce chanteur qui n’a plus grand chose à prouver ? C’est ce que nous allons essayer de chercher à travers son nouvel album nommé Serenity.

On pouvait espérer le meilleur pour cet album, à la vue de cette belle cover, dans les tons chauds à l’ambiance quelque peu apocalyptique. Mais force est de constater que le contenu n’a pas grand chose à voir avec !
Dès le départ, on est complètement perdu par des morceaux vides, sans mélodies spécialement accrocheuses. Seul le single Serenity, Sleep Well et Last Defender sortent à peu près leurs épingles du jeu avec un peu de mal. Les compos se succèdent, et rien ne s’en ressort vraiment, au point que l’on a du mal à écouter l’album jusqu’au bout. Ces trois morceaux reprennent un peu la sauce heavy du précédent avec des rythmes mi-tempo, des mélodies pas tellement haut perché. Last Defender fait un peu penser aux chansons plus torturées et fouillées que l’on retrouve sur le dernier album de Stratovarius. C’est peut-être le morceau le plus intéressant de l’album.

J’avais pourtant pas mal aimé Coldness car il éloignait un peu Kotipelto du power de Stratovarius de façon encore plus radicale que son premier opus. On peut dire qu’ici aussi le son heavy prédomine, mais sans la saveur et la ferveur. Comme quoi les guests ne font pas tout, car même avec la participation de Lauri Porra à la basse (Stratovarius, Warmen), Janne Warman au synthé (Children of bodom, Warmen), et Mirka Rantanen à la batterie (Thunderstone, Warmen) l’ensemble ne donne rien de bien appétissant.

Alors oui, on sent la patte de Janne -très bodomienne- sur Once Upon A Time par exemple, on entend que Lauri est bien présent aussi sur le même morceau, nous desservant un beau solo. Mais tout cela n’est pas vraiment cohérent, et les longs « once upoon a tiiiiime » de Timo à la fin du morceau démontrent avec efficacité ce manque cruel d’imagination, et du goût de se contenter de pas grand chose, caractéristique de cet album.
On se questionne sur ce que Kotipelto veut nous dévoiler à travers cet album, car là je rends les armes ! Je suis vraiment déçue par ce grand monsieur qui a fait tant de belles choses et qui se contente d’une galette si plate et si vide d’émotions diverses.

C’est donc une très grosse déception pour ce nouvel album de Kotipelto. Je m’attendais vraiment à quelque chose de plus fouillé et plus abouti en vue des guests présents et de la multitude de groupes qui travaillent de plus en plus sur des mélodies et des sons moins calés sur leurs anciens acquis. En espérant que cela ne reflète pas le prochain album de Stratovarius… L’album plaira sûrement aux inconditionnels.

-SiraxtA-

0 Comments 29 avril 2007
Whysy

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