Vous recherchez quelque chose ?

Après la sortie de leur premier album, Skid Row, qui avait fait l’effet d’une énorme bombe parmi la musique hard de la fin des 80’s, nos américains chéris de Skid Row reviennent en 1991 pour nous offrir un nouvel album plein de punch, digne successeur de leur premier opus et dans lequel le grand Sebastian Bach et ses acolytes (les mêmes que sur Skid Row) prouvent leur immense talent. Mais est-ce que Slave To The Grind réussit à surpasser, ou du moins à atteindre, la barre déjà placée très haute par Skid Row ?
Et bien…ce qui est sûr c’est que cet album se révèle plus agressif, un peu plus sombre aussi que son prédécesseur mais toujours énergique, avec cette dynamique qui caractérise si bien la musique de Skid Row et qui la rend si exceptionnelle, si particulière. On peut donc dire que pour leur seconde œuvre, les américains ont choisi une dimension un peu plus brute et laisse quelque peu de côté l’aspect cool et joyeux du premier album, tout en conservant l’identité qu’ils s’étaient forgés. Mais attention, que les choses soient claires, ce n’est pas du hard bourrin et rentre-dedans qu’on a là, non, bien au contraire, cet album, comme le précédent, déborde d’une énergie positive et la communique à celui qui l’écoute. Les riffs sont bien carrés, toujours aussi efficaces ; les refrains, qui sont d’ailleurs plus des hymnes que des refrains tellement ils sont accrocheurs, ne présentent aucune faille ; les soli assurent toujours au niveau technique et donnent un certain aplomb à l’album ; Sebastian Bach nous conforte sur le fait de sa position de véritable maître-chanteur tellement il assure au niveau vocal, ne craignant pas de tenir des notes aiguës et sachant moduler sa voix, la rendant douce lors des sublimes ballades (Quicksand Jesus, In The Darkened Room et Wasted Time) ou plus agressive et écorchée pour des morceaux plus écrus tels que Psycho Love ou Mudkicker. Bref, on a, là encore, un album de grande qualité qui séduira tout amateur de hard-heavy des 80’s de par son homogénéité, chaque morceau restant, toutefois bien différent des autres, et de par la variété des genres proposés. En effet, on attaque fort avec la surpuissante Monkey Business, qui reflète tout à fait l’esprit de Skid Row : énergie et puissance. Mais des passages tels que Quicksand Jesus permettent de calmer le jeu, et de révéler quelles émotions peut susciter la voix de Sebastian quand il a décidé de se faire doux et tendre. Ils permettent également de mieux savourer la rapidité et le dynamisme d’autres morceaux tels que Creepshow ou Psycho Love. Sans oublier la petite pointe de punk apportée par Get The Fuck Out et Riot Act, qui n'est pas sans apporter sa touche de charme à l'album et qui le rend encore plus savoureux et plus complet.
Mes petits chouchous ? Hmm… J’adore le rythme de Monkey Business ou le côté complètement hard rock des 80’s de The Threat, ainsi que l’alliance paradoxale de la douceur et de la puissance sur In A Darkened Room, avec sa mélodie si prenante et si touchante, qui permet également de savourer un autre aspect de la voix de Sebastian Bach (oui vous l’aurez compris, j’adore ce mec !).
Voilà… pour répondre à la question du début, je vous avouerai que j’ai quand même une préférence pour Skid Row, leur premier album qui est, à mon goût, un peu plus cool et plus léger, peut-être un peu plus hard rock aussi... Mais ce n’est qu’un avis personnel et Slave To The Grind reste un excellent album à écouter sans modération !

Bonne écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 12 janvier 2006
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus