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Doit-on encore présenter Glenn HUGHES ?
Pour faire court, disons que son nom restera à jamais lié à celui de DEEP PURPLE.
En tout cas, en voilà un qui ne semble jamais fatigué et qui donne l’impression – forcément trompeuse- de sortir un album tous les mois.
Alors, pour ceux qui ne connaissent pas le bougre, Glenn HUGHES ne fait ni du speed, ni du trash, ni du goth et pas plus du néo. Ce serait plutôt un hard rock-rock bluesy des  origines, avec cette voix au timbre si caractéristique.
Et c’est vrai sur SOUL MOVER, SHE MOVES GHOSTLY, HIGH ROAD, les trois premiers morceaux, autant de titres intemporels qui auraient pu être écrits il y a trente ans.
Là, je me dis, ok, mais comment convaincre les jeunes heavylawyers de jeter une oreille sur cette galette, eux qui n’ont pas forcément grandi en écoutant la zique de WHITESNAKE, DEEP PURPLE ou RAINBOW ?
Alors le quatrième titre, ORION, me paraît plus accessible. Un rythme plus heurté, un chant plus lancinant, un solo de guitare à la FREAK KITCHEN
Idem pour CHANGE YOURSELF qui voit également souffler un vent de modernisme de bon aloi, avec un côté pop soul en prime.
LET IT GO est un efficace mix des deux directions manifestement prises par Glenn HUGHES. Idem pour le très hard rock DARK STAR et son refrain que l’on aurait pu voir figurer dans un morceau du dernier SOILWORK.
Le plus funky LAND OF THE LIVIN’ et ISOLATION et son refrain rock sont un retour à la case départ.
L’irrésistible MISS LITTLE INSANE , son rythme et son refrain ravageur nous amènent aux portes de LAST MISTAKE, une belle ballade teintée de gospell.
Pour conclure, SOUL MOVER plaira sans le moindre doute à la fan-base de GLENN HUGHES, car l’album, même s’il innove de ci de là, reste solidement planté dans une base classique. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’occasion de découvrir l’étendue du talent du père HUGHES. Car l’album reste suffisamment varié – changement de rythmes, d’ambiances, Glenn HUGHES jouant de sa voix sur différents registres…-pour au moins intéresser à un moment ou un autre celui qui n’adhère pas forcément au hard rock avec voix rocailleuse et traînante.
Un regret cependant, que la présence de Dave NAVARRO et surtout Chad SMITH ( RED HOT CHILI PEPPERS) n’ait pas apporté un côté encore plus rajeuni et extraverti à cette galette. PapaDuck

0 Comments 17 janvier 2005
Whysy

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