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En Allemagne, on aime toujours le power metal et ce n'est pas Messenger qui va venir nous contredire ! Pour son troisième album, Messenger s'offre un concept-album cosmique qui nous parle de (surprise) bataille, guerre, liberté et tout ça dans l'espace. Au niveau de la musique, un condensé d'Helloween, Stratovarius, Gamma Ray et compagnie. Au menu, rien d'original mais pourtant cette album est génial. Pourquoi ? Ne vous inquiétez pas, on vous explique.

C'est simple, Messenger transpire le speed et le power, a réussi à en intégrer tous les codes et les clichés, quitte à paraître assez kitch par moments. Messenger est honnête, joue avec ses tripes et assume son absence d'originalité.

En même temps, dès le début de l'album on se dit "oh putain c'est trop bien". Le riff, la mélodie, c'est tout ce qu'on aime dans le speed metal, ce côté va-t-en-guerre avec le sourire, un groupe au taquet et un refrain qui casse tout. Avec Raiders of Galaxy, le ton est donné. Et puis quand on se dit que comme la plupart des groupes, Messenger a grillé sa plus grosse cartouche d'entrée, The Spectre arrive. Et là on a le tube ultime qui a tout pour lui, qui vous donne envie de sauter, taper du pied, reprendre le refrain à tue-tête. Encore une fois, pas follement novateur mais excellemment bien fait.

Relativement long (plus d'une heure), "Starwolf" décline tout ce que l'on attend d'un album de ce style mais ne recrache rien bêtement. Power ballade épique avec Thousands Suns of Eternity, ", riffs un peu plus agressifs avec Reign of the Reighteous, soli plein de mélodies, voix haut perchées et un groupe au taquet en permanence, comme si leur vie en dépendait ! Il faut souligner le recherche constante de mélodies accrocheuses, très joyeuses et chaleureuses, invitant en permanence l'auditeur à rejoindre la bande dans sa quête interstéllaire.

Cela dit, l'originalité n'étant pas le point fort du groupe, l'album finit un petit peu par tourner à rond et accuse un légère baisse de régime un fois passé le costaud Starwolf. Et la répétition à l'envie du "stratagème du solo qui reprend la mélodie principale du morceau" pourra donner de l'urticaire aux puristes et perfectionnistes. En effet, à être à bloc presque en permanence, Messenger peut agacer les moins patients.

Mais là intervient votre sensibilité personnelle. Un fan de speed y trouvera son disque de l'année, un amateur vite fait s'y amusera le temps de quelques morceaux et le deatheux en short y perdra l'usage d'un œil. Si cet album n'est pas nécessairement amené à devenir une référence en la matière, il est réalisé avec tellement d'envie et de savoir-faire qu'il serait fort dommage de passer à côté !


Et cette chronique inaugure une nouvelle rubrique qui s'appellera "l'album dans une coquille de
noix" (cela ne veut strictement rien dire mais je vous laisse traduire en anglais et peut-être certains comprendront). Le but, exprimer son ressenti en une seule phrase. Et si en plus la phrase est drôle, c'est bien. Parce que rire c'est bien. J'aime beaucoup l'humour, je trouve ça rigolo.

L'album dans une coquille de noix : Messenger. Ils font du heavy, ils ont tout compris !

0 Comments 19 décembre 2013
Whysy

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