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La vie est faite de repères, de récurrences, d’évènements qui reviennent inlassablement et qui rassurent, mais qui n’évitent jamais totalement la redite, la lassitude, et le manque de surprises...  L’infatigable légende U.D.O. est donc de retour, 1 an après la fin de la quadrilogie des disques en «or» (Mastercutor, Dominator, Rev-Raptor et la compil Celebrator) qui avaient tout de même sérieusement usé un moule dupliqué à l’infini, même si chaque disque contenait quelques très bon titres et même si Rev-Raptor avait déjà laissé espérer quelques précieuses respirations («I give as good as i get»).  Bref, terminé ce chapitre, laissons place au U.D.O. 2013 ! Et ce cru va faire date, car il s’agit tout simplement du meilleur album du groupe depuis «Holy» ! Non pas que la formule teutonne ait réellement changé, mais ce «Steelhammer» se révèle infiniment plus éclectique que les précédents, développant des idées rarement vues chez les allemands, à l’image d’un Piano/Voix de toute beauté («Heavy Rain») ou d’une fin d’album très surprenante («Book of faith»). Et les ultra «Acceptiens» «Steelhammer» et «Metal Machine» se retrouvent contre-balancés par les mélodies géniales de «Never cross my way» (qui rappelle la période «Faceless World»), la lourdeur mélancolique de «A cry of a nation» ou l’ultra entrainant et surprenant «Basta Ya». 14 morceaux, mais le fan d’U.D.O. et de metal allemand se s’ennuiera pourtant jamais, car rarement le groupe aura autant maitrisé son sujet de bout en bout, en puisant ses influences dans son répertoire très vaste et tellement varié (chaque album de la première partie de la carrière d’U.D.O. étant assez unique et différent du précédent., ce qu’on a beaucoup moins retrouvé par la suite). Au final, le départ de Stefan Kaufmann, qu’on regrettera de part son aura et sa présence scénique, a sans doute laissé plus d’espace en terme d’écriture et a véritablement permis au groupe de se renouveler et d’apporter une réelle fraicheur, et donc un réel plaisir avec ce nouveau disque.  A maintenant 61 ans, Udo Dirkschneider retrouve une nouvelle jeunesse avec ce «Stellhammer». Restant dans son domaine de prédilection, mais se renouvelant juste ce qu’il faut pour faire de cet album autre chose que «juste un nouveau U.D.O.», il parvient à nous faire espérer encore une longue carrière (déjà longue de 34 ans...). Bref, vivement le prochain album, qui arrivera fatalement très rapidement, comme ces repères, ces récurrences, ces évènements qu’on aime tant et qu’on adore retrouver...

0 Comments 23 mai 2013
Whysy

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