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Au vu de la note que j’ai attribuée à l’album, certains seront réticents à lire la chronique qui lui est rattachée. C’est dans l’optique de vous garder tout le long de la lecture et dans l’esprit de vous divertir que j’ai donc conçu cette chronique sous la forme d’une histoire. Les divers éléments caractérisant l’album sont donc retranscrits par l’intermédiaire de différentes figures de styles.

Bonne lecture...

« Voilà plus de 10 ans que le peuple italien d’Holy Martyr a pour unique objectif de conquérir un nouveau royaume. Cette emprise sur le royaume voisin passe, obligatoirement, par l’invasion et la conquête du château adverse au nom de « reconnaissance ». L’armée d’Holy Martyr s’entraîna nuit et jour avant de prendre la décision d’attaquer ce château pour la septième fois. En effet, après de nombreux échecs où celle-ci était amoindrie et ne proposait que quelques ébauches de leur force, le bataillon revient avec plus de rage et cette fois-ci, il est au complet et a établi une stratégie se composant de sept attaques. Aidé par leur armurier «Dragonheart», Holy Martyr a enfin acquis le mental et la force suffisante pour se battre et, pourquoi pas, rentrer dans l’histoire.

Avant de débuter le combat à proprement parler, le chef de troupe, Alex Mereu, rallie tous ses hommes pour leur exposer les dernières consignes et les encourager avant cette rude bataille. Même si son discours est loin d’être des plus convaincants, les armées se lèvent et, sous une pluie de cris et d’hurlements, prennent leurs armes et partent au combat telles des brutes sanguinaires.

C’est donc sous un cri strident que démarre l’assaut contre l’ennemi. Les visages des soldats sont remplis de détermination, les foulées sont lourdes et martèlent la grande et plate plaine rejoignant le château. Les épées et les boucliers tapent sur les armures encore étincelantes, le son qu’entraînent ces percutions parait bien confus tant la course des soldats est irrégulière. Mais qu’importe la volonté est là et les cris de guerres l’emportent sur les coups reçus par l’ennemi. Grâce à cette euphorie passagère, les soldats ont maintenant l’espoir de passer la première enceinte de la forteresse. C’était sans compter l’apparition d’un terrifiant ennemi capable d’aider ou de détruire psychologiquement et physiquement ses adversaires rien que par ses mouvements. Cet être est le magicien. Et malheureusement celui-ci n’était pas du côté d’Holy Martyr. A l’aide de son sort sommeil, il décima un quart de l’armée et par conséquent mit une sérieuse option sur la victoire de son camp.

Au loin, le chef de troupe, voyant cet effroyable spectacle, comprit très vite que cette huitième tentative était vouée à l’échec. C’est donc sans réfléchir qu’il demanda le ralliement de ses troupes. Cependant sa voix nasillarde et irritante, manquant cruellement de charisme, ne lui permit pas de porter jusqu’au lieu où fratrie ne rimait plus qu’avec boucherie.

N’entendant pas leur chef et bouleversés par le revers qu’ils venaient de prendre, les soldats oublièrent les différentes stratégies qu’ils devaient entreprendre. C’est donc de la même manière que les rescapés reprirent le combat. Malgré quelques bons assauts, dûs aux sursauts d’orgueil de certains, Holy Martyr reculait de plus en plus. Leurs coups, trop prévisibles par l’adversaire, ne leur permettaient plus d’accéder à un plus haut niveau du château.

A 5h, après quatre heures de lutte acharnée, les guerriers décidèrent de tout placer sur leur prochaine offensive. L’envie n’a jamais été aussi grande. Malgré celle-ci, cette attaque va s’éterniser et, au lieu de revigorer le sang de chacun, va plonger l’armée dans une fatigue maintenant irréversible. L’anticipation de l’ennemi se renforce de plus en plus, l’aisance avec laquelle l’adversaire pare les coups est devenue mécanique. Les attaquants ne résistent pas à cette offensive longue et épique. Leur manque d’endurance provoque un essoufflement général. Les pertes engendrées par cet assaut se comptent par milliers. Le nombre de survivants est maintenant extrêmement restreint.
Pour la fierté du peuple, ce petit groupe décida tout de même de donner leur dernier souffle dans la bataille pour pourquoi pas une reconnaissance à titre posthume. Illusion puisque le temps de leur mort vînt à une vitesse telle que la lumière de l’espoir n’eut même pas le temps de s’allumer dans leurs yeux.

C’est donc sur cette insolente défaite que se termine cette bataille. La volonté était là, sans aucun doute, mais la technique manquait et devant des adversaires d’un haut niveau c’est cette dernière qui fait souvent la différence.
Un énième combat qui verra son histoire se perdre dans les méandres des mémoires d’historiens et qui par son manque de panache ne rentrera jamais dans les manuels d’histoires de nos descendances... »

Doryan.  

0 Comments 28 avril 2007
Whysy

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