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THRESHOLD….Classé souvent en tant que hard rock progressif, j’étais jusqu’alors peu soucieux de savoir ce que pouvait bien donner une espèce de mix d’AC/DC et DREAM THEATER.
Mais ce jour-là, avisant le rayon métal de la Fnac du coin, la pochette du dernier THRESHOLD retient mon attention. Pas de dragon furieux, pas d’anges exterminateurs ni de guerriers goinfrés de stéroïdes. Juste une télé plantée dans un arbre mort, et de la flotte…
Alors forcément, ça interpelle. Je glisse donc le boîtier dans l’appareil magique de monsieur Fnac.
Allez, montre en main, j’ai pas du écouter plus de trente secondes de chacun des trois premiers morceaux que me voilà me dirigeant déjà vers la caisse, frétillant comme un jeune marié.
Plus tard. Chez moi. Totale claque.
Il y a un son THRESHOLD, inimitable. Et l’on se dit que leur studio d’enregistrement doit davantage tenir du laboratoire tant tout semble millimétré et peaufiné à l’extrême.
Trois composantes essentielles dans leur musique :
La basse et guitare rythmique formant un mur en béton armé.
La voix de Mac, assurément une des plus belles voix du circuit, au côté de celles de D.C COOPER et de Patrick JOHANSSON.
La qualité des mélodies.
Puis là-dessus, rajoutez des claviers utilisés avec une rare intelligence, des solos de guitares perpétrés par un orfèvre en la matière, le travail remarquable sur les vocaux à l’occasion des refrains ou des breaks. A l’arrivée, tout ça se combine pour vous filer régulièrement le frisson.
Alors, progressif ?, me demanderez-vous…
Léger, vous répondrai-je.
Aucun morceau ne tourne à l’inutile démonstration. Couplets et refrains beaux à pleurer – ou à tomber par terre, au choix – ont la part belle. Les breaks, où le rythme ralentit généralement, ne sont qu’un prétexte pour vous caser carrément une autre mélodie, et vous voilà, au sein du même morceau, avec deux refrains à pleurer – ah, je l’ai déjà dit –pour le prix d’un.
Aucun morceau n’est moins bon qu’un autre. Puissance et mélodie n’ont jamais aussi bien cohabité et la chair de poule devient un temps votre compagne.
Cet album est tout simplement appelé à devenir un classique, un incontournable autant qu’indispensable ; Et peut revendiquer le statut de chef d’œuvre. Ce qui justifiera ma note sans appel de 6/6.
Un parcours sans faute pour ces sujets de la perfide Albion qui comblera le plus exigeant des mélodicométalleux.PapaDuck

0 Comments 05 décembre 2004
Whysy

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