Tiens ! Un nouveau best of de ce vieux Ozzy : bizarre autant qu’étrange …
Et bien non ! Avec le succès de « The Osbourne » sur MTV , la petite famille désormais la plus connue du hard’n’heavy aurait eu tort de se priver de ce genre de chose : une nouvelle rentrée d’argent . Les Osbourne ne lâchent pas le filon , ce qui permet aussi a Ozzy de prouver aux petits jeunes que le vieillard alcoolique et bégayant qu’il est fut jadis un beau et fringant jeune homme . La face hilare , les yeux déments , sur le cover arrière Ozzy se réjouit apparemment de voir ce nouvel acheteur potentiel que je suis , et dont l’argent va surement permettre à « Shaaaaaaaaron » de se réapprovisioner en fringues .
Nan bon allez j’arrête de jaser c’est pas beau . Allons-y donc …
Le boitier contient 2 CDs , censés réunir les plus grands titres du « Madman » .
Et en effet les indispensables y sont : Paranoid , Bark at the Moon , Crazy Train , Breakin’all the Rules , Dreamer , Gets me through , I don’t want to change the World … Passées les premières réticences à l’égard de l’opération marketting , on prend plaisir à écouter ou réécouter tous ces morceaux qui ont marqués la carrière solo d’Ozzy . Petit reproche tout de même , la programmation n’est pas des plus judicieuse et ca fait vraiment tâche : genre « allez je ramasse tous les meilleurs titres , je les mets en vrac sur la galette et advienne que pourra  ( à savoir l’achat … ) » . Le son lui , tient la route et c’est déjà ca . Les lives sont pas mal foutus non plus , notamment Paranoid dans lequel Ozzy enflamme le public aux cotés de son pote ( feu ) Randy Rhoads .
Un ptit moment bien sympathique en somme , un best of d’un kitsch ( relatif mais vous savez ici à Heavylaw on est de la « nouvelle vague » … ) qui casse bien la routine . Fortement recommandé à ceux qui voudraient découvrir les facéties musicales du fougueux « prince des ténèbres » , il n’est cependant pas indispensable pour les fans qui posséderaient déjà toute sa discographie . Un best of intéressant , à posséder , même si je trouve qu’il pue l’opé commerciale à plein nez .
KreVett