Vous recherchez quelque chose ?

L'héritage de la déficience en mort. Bon c'est vrai que traduit en français ça le fait moins. Mais qui sont donc ces gens de Deathless Legacy ? Et bien des italiens qui à la base faisait des reprises de Death SS sous le nom Deathless. Et puis un jour "ras le bol les nouilles", il est temps d'écrire ses propres morceaux ! Histoire de marquer une séparation sans pour autant renier son passé, le groupe devient Deathless Legacy. Et voilà. La chronique est terminée. A la semaine prochaine !

Bon allez, c'est vraiment parce que c'est vous mais parlons un peu de cet album, "The Gathering". Alors imaginez du hard rock/métal horrifique à la Lordi sans le côté grand guignol. C'est à dire que vous seront servies des ambiances lugubres, des riffs bien épais sans jamais verser dans la musique extrême mais pour autant pas de jeux de mots dans le titre des morceaux, l'ensemble se veut "sérieux". Rajoutons un chant féminin par dessus tout ça et vous avez ainsi une idée plus précise du bousin.

Si leur premier album n'était pas nécessairement grandiose, autant dire tout de suite que celui-ci le surpasse largement. Maitrisé, varié, bien interprété et doté d'un son nickel, "The Gathering" est hautement recommandable. Passé l'intro, Circus of the Freaks est un modèle d'opener réussi lorsqu'on souhaite introduire l'auditeur dans un univers singulier. Démarrant lentement, il lâche la bride à l'approche du refrain et balaye tous les doutes que l'on aurait pu légitimement avoir à l'annonce d'un "groupe italien à chant féminin de métal horrifique".

[embed]https://youtu.be/TviatAuYNhw[/embed]



Et comme précisé ci-dessus, une des atouts de cet album est la variété. Entre un The Dove Has Died rapide et épique, un Wolfgirl enjoué et tout désigné comme single de l'album, un The Tomb lent et majestueux ou encore un Skeleton Swing très rock n' roll, il y a de quoi donner de la tête ! Mais il y a tout de même des dénominateurs communs ! Dans "The Gathering", le clavier domine les débats et contribue à instaurer cet atmosphère un peu menaçante, mais si rassurez-vous, nous ne sommes pas un trop morbide et suicidaire non plus. Quant au chant de Steva, très peu marqué par un accent italien quelconque, il séduit par son timbre écorché et ses petites pointes hurlées quand ile le faut.

En résumé, nous ne pouvons que vous inviter à découvrir Deathless Legacy. Porteur d'une véritable identité et plutôt intelligemment composé, "The Gathering" vient se poser sur un créneau pas franchement disputé et mérite que vous vous y attardiez. Un groupe à suivre !

L'album dans une coquille de noix : Avant, des paroles horrifiques pour un italien c'était une histoire à propos du type qui coupait ses spaghettis, mais ça c'était avant !

0 Comments 06 mars 2016
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus