Atlantean Kodex est une petite formation bavaroise qui existe depuis déjà 4 ans et qui en est à son premier album The Golden Bough un album de heavy métal épique qui parle principalement de mythologie (et pas forcément de mythologie allemande) Embarquez moussaillons, on part à l'aventure!

La première chose qui nous accueille est le bruit des vagues et des cordes qui claquent contre les mats du bateau, on s'y croirait et pour leur premier album, ils ont mis les petits plats dans les grands. La production de l'album est, en effet très massive et impressionnante. Malgré une batterie franchement sous-mixée qui donne à peine de rythme à l'album, c'est surtout le rouleau compresseur du jeu combiné des guitares et de la basse (oui, deux guitares) Le son est très lourd, pesant même, tellement qu'on pourrait croire écouter du Black Sabbath ou du Candlemass. On aura tout de même droit à quelques soli mélancoliques, comme dans Temple of Katholic Magick (notez la prédominance des K, pour faire "vieil anglais") mais aussi à des vrai riffs de warrior, comme le début de The Atlantean Kodex. Les arrangements sont évidement de la partie, outre le bruit du bateau et de la mer dans l'intro de Fountain Of Nepenthe, on peut aussi entendre le vent et l'orage approchant dans Vesperal Hymn et tout cela ajoute à l'ambiance de cet album, tout est fait pour nous plonger dans l'univers mystique de Atlantean Kodex

La voix par contre n'est pas de même qualité. Elle est toutefois de bonne facture mais y'a des fois, quand Markus s'essaie aux aigües, ça frôle le faux mais ne soyons tout de même pas trop exigeants. Il faut avouer que quand il ne touche pas aux aigües, Markus a une voix puissante et très bien intégrée dans le mix, la présence de certains chœurs donnant un peu plus de pèche à l'ensemble (même si ils sont assez rare) Il faudra cependant être patient dans l'ensemble du cd car la plupart des pistes sont longues (même si la dimension épique empêche l'auditeur de se lasser) on notera que mis à part 2 pistes, tout est supérieur à 4 minutes avec quand même une piste de 11 minutes et une de 15 ce qui est quand même plus que raisonnable. Néanmoins, sur les deux plus longues pistes, l'attention pourra lâcher un chouïa et on pourra avoir l'impression que les pistes tournent en rond.

Résultat en demi-tente pour le premier album des bavarois, outre une batterie ayant autant d'effet qu'un pétard mouillé et une voix un peu limite sur certains passages, on ne peut qu'apprécier la dimension épique des compositions et le son guerrier des guitares rythmant l'album. Il faudra corriger l'album et veiller à faire des compos un peu moins longues pour le prochain album.