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Iron Savior est un combo qui n'est pas encore assez connu, malgré une qualité constante et un frontman de grande envergure. Avec «The Landing» ce sera peut-être l'occasion d'obtenir un peu de reconnaissance. 7Ème album en 15 années de carrière, cette régularité impressionnante est souvent couronnée de succès. Et cet étron va garder la ligne.

Qu'on se le dise tout de suite : ce nouvel album d'Iron Savior est une bombe ! Vous qui aimez les hymnes speed, le power metal puissant et rapide qui déchire tout sur son passage, voilà que «The Landing» va vous combler de bonheur !

Bon déjà, c'est toujours du Iron Savior, mais ça reste épique et puissant. On ne va pas chercher réellement de surprises dans ce qui nous est proposé et soit, ça reste très classique, la personnalité du groupe est toujours aussi présente, mais malgré tout, il subsiste ce quelque chose qui fait toute la différence et qui marche ? Quoi donc : eh bien une tripotée d'hymnes puissants et ravageurs digne du power metal/heavy le plus acharné, celui qui vous retourne après quelques écoutes. Et il faudra entendre ce brûlot plusieurs fois pour se rendre compte de l'incroyable qualité qui est étalée sous nos yeux. Bien sûr, on dira aux premiers abords que ça manque de diversité, mais c'est avant de découvrir les pépites que recèle le coffret : on insère la clé, on l'ouvre et les solos de guitare viennent vous chatouiller les oreilles. D'uniforme à varié, «The Landing» garde cependant une réelle cohérence qui le rend de ce fait bien plus efficace et sa ligne directrice de rapidité et de vélocité écarte la monotonie.

Piet Sielck, toujours l'homme de la situation. On le reconnaît à son jeu de guitare qui est identifiable, bien qu'on ne puisse dire qu'il ne change d'un iota. Ensuite, sa voix porte les compositions vers le haut, toujours ce timbre particulier mais qui sied parfaitement à la musique. Il est toujours en forme, et ça fait plaisir à voir. Influences ? Toujours présentes, évidemment. On sent bien de temps en temps que l'ombre d'Helloween est toujours là, ainsi que celle de Blind Guardian (pour ça, la guitare ne ment pas). On note aussi une très bonne production qui confère encore plus d'ampleur et de dynamisme au son.

Par contre il y a un titre qui semble un peu moins bon que les autres. Peut-être est-ce une question de feeling personnel, allez savoir, mais «March of Doom» semble faire un peu moins d'effet que les autres, pas aussi efficace et agréable. Serais-je devenue une difficile ? Allez savoir, les fans se feront un avis sur ce qui reste pour la chroniqueuse que je suis la seule petite déception dans un «The Landing» de haute volée, et figurant parmi les meilleures sorties du genre, cette année. Car non, Iron Savior n'est pas mort et loin de là ! Surtout quand on démarre avec «The Savior» et «Starlight», épico-inyourface, incroyablement accrocheuses et ça ne s'arrête pas là ! Il serait réducteur de dire que le groupe ne sait faire que ça. Il aime aussi avoir un côté martial, comme dans «Hall of the Heroes», faisant un peu Manowar sur les bords, mais celui des grands jours, quand ils enfilent leurs tenues et veulent faire genre, pas quand ils sortent du lit sans maquillage. Je ne vais pas m'attarder sur chaque titre, mais il y en a un qui est particulièrement bon : «Faster than All» qui porte bien son nom. TUBESQUE, tout simplement, ça donne envie de taper du pied.

En clair «The Landing» n'est pas trop risqué ni aventureux, mais il est drôlement jouissif ! Quasiment aucun mauvais titre, une voix bien en place, on possède là un des plus grands opus de power metal de l'année.
La notation, cependant, est difficile. Il vaut bien son 8,5, mais est-ce que l'on penche vers 8 ou vers 9 ? Comme on doit arrondir sur Heavylaw, ce sera 9, car voir ce groupe qui tient toujours aussi bien la route donne envie de les encourager encore, et parce que je suis de bonne humeur.

0 Comments 28 novembre 2011
Whysy

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