Vous recherchez quelque chose ?

Mars, 2000, quoi de beau pour commencer ce nouveau millénaire ? Et bien en Allemagne on nous propose quoi ? Une bonne chopine de bière ? Non, pas spécialement mais pourquoi pas, mettons nous en condition. Je m’assois après avoir inséré la galette de ‘Sieur Axel Rudi Pell dans la chaîne. The Masquerade Ball, voyons ça.

Petite intro qui nous met dans l’ambiance, lourde sombre et saupoudrée de clavier et vlan qu’est-ce qui arrive ? Et bien la piste suivante, petite mélodie à la guitare dès le début, j’ai compris que rester sur ce fauteuil me serait une torture devant pareil morceau. Et oui, la recette de l’hymne métal mélodique traditionnel est toujours aussi efficace. Un morceau classique, rien de novateur mais le chanteur est tellement convainquant que je me laisse prendre au jeux. Batterie métronomique à la Stratovarius. Et on s’étonne à gueuler Earls Of Black Flying High… Erf…Erf…(Si finalement c’est pratique quelque chose à boire)!!

Ouf! Allez on souffle un coup quand même, donc avant de reprendre le fil de mon analyse, quelques mots sur le groupe. Il s’agit bien de la carrière solo du guitariste qui a donné son nom au groupe mais n’ayez crainte, celui-ci ne s’affiche pas dans d’interminable soli. La musique est un heavy mélodique traditionnel avec un jeu de guitare typé années 80.

Allez c’est reparti, Ola pas si vite jeune homme. Toi qui as cru que tu allais enchaîner les titres à la Earls Of Black et bien tu t’es trompé! Sieur Rudi Pell nous a concocté un album certes rythmé par moments, mais pas seulement, même s’il reste encore des chansons qui te feront ressentir cet état de transe lorsque tu ressens le tempo dans tout ton corps et que ta jambe marque le tempo malgré toi, prends ton mal en patience et passe ton tour en attendant l’excellente Tear Down The Walls. Après, il reste une majorité de ballades et oui, ici on fait dans l’émotion et on le fait bien! En témoignent d'ailleurs les performances d’Axel et de son chanteur (celui-ci m’a concquis tout au long de l’album). The Masquerade Ball, un long morceau où le chanteur nous fait frissonner, sur fond de clavier et de mélodies imparables, celle-ci me fait penser de temps en temps à Kashmir de Led Zeppelin, et là encore solo incroyable.

J’écoute, je ré-écoute et je me dis qu’il est inutile de plus vous parler de Night And Rain, The Line, The Temple Of The Holy, July Morning (reprise de Uriah Heeo) car ce serait me répéter, tant pis je le dis, je vous refais le coup du commercial :
- Oui monsieur, oui madame, ces chansons sont un condensé d’émotions de puissances, grâce à des mélodies sorties des fabriques Rudi Pell, un chanteur jouant son rôle à merveille. Les plus sensibles d’entre vous y laisseront peut-être une larme.

Voilà ce que j’en dis moi de cet album: c’est une petite merveille pour celui qui aime les ballades, les belles mélodies et qui n’attend pas seulement du speed. Que ce soit les notes délivrées par le piano, la voix du chanteur, de la guitare et bien…c’est beau. Ah bon 1H07 déjà et ben dis donc j’ai encore pas vu le temps passer moi…

Dreamer

0 Comments 02 septembre 2005
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus