"Moi la tête dans les étoiles
J'observe un monde sous des toiles
Plein le nez des odeurs épiques
Venant du voisin, satanée fosse septique
Ho fait froid, le poulet du fermier s'est cassé
à 4hrs du matin il va gueuler, fait chier
Je sens qu'il va me peter les gosses
Quoique M'enfou j'ai Yargos"

Voilà ce que ressort de l'écoute de l'album de Yargos, plein de poésies et plein de rêves plein la tête. Car il faut le dire, après avoir écouté To be Or Not To Be on ne peut qu'avoir ça dans le crâne.
Alors Yargos c'est quoi? On aurait pu croire à un nouveau yaourt bourré de bifidus actif mais il n'en est rien, car Yargos est le nom du projet du chanteur de Thresold, Andrew Mc Dermott.
Il est épaulé par, entre autre, Peter Pichl, je vois déjà Shao bondir sur son siège, la bave plein son col de T-Shirt de Blind Guardian fraîchement repassé. Calme toi mon grand, même si celui-ci officie dans Running Wild, le projet Yargos n'est autre que du prog et encore du prog. Mais quel prog! Digne du maître incontesté Arjen Lucassen. C'est-à-dire: des bouffées de mélodies et de clavier, un rythme enivrant, un chanteur exceptionnel, une production au top. Bref vous l'aurez compris, Yargos c'est du prog, mais de l'excellent prog à la sauce popée (influencé pop), comme je les aime. Pas sur un seul titre on sent une once d'essoufflement de la part du compositeur, et ce, le long des treize titres. Du coup, on ne s’ennuie pas. Chaque titre possède sa propre identité, sa propre âme donc assez difficile quel titre est meilleur par rapport à un autre. Mais c'est à ça que l'on reconnaît les bons albums.
Un seul mot d'ordre sur cette chronique: si vous êtes fan d'Ayreon et de la magie qui l'entoure, courez acheter cet album qui est, je le pense, l'une des révélations de la fin d'année 2005. Duck